À Propos
Théâtre
Le ressac d’une catastrophe… et son répit. Tout à coup, une accalmie semble possible. Sommes-nous sur terre ? Sommes-nous sur l’arche de Noé après la fin du monde ? Peut-être est-ce déjà le purgatoire… Dans une langue magistrale, Samuel Beckett invente un monde post-apocalyptique.
Jacques Osinski s'empare avec précision et intensité de cette pièce de 1957 et orchestre un quatuor de comédien-nes virtuoses qui portent tout le désespoir burlesque de cette dystopie sans intrigue et sans fin, à l'image d'un monde qui n'en finit plus de se consumer dans l'absurdité. Ce n’est rien de moins que l’histoire lamentable et magnifique de notre humanité qui nous est contée. Fin de partie est sans doute la plus métaphysique et la plus concrète des pièces de Beckett, la plus méchante et la plus tendre, la plus mystérieuse et la plus drôle. Ce qu’elle dit de nos existences précaires mais admirables est porté à l’incandescence par Frédéric Leidgens et Denis Lavant, entre autres acteur fétiche de Leos Carax, connu pour son rôle dans «Les Amants du Pont-Neuf» . Ils nous font arpenter nos gouffres, affronter nos abîmes, avec une grâce maligne mêlée de philosophie.
Saluée par la critique et coup de cœur du festival off d’Avignon 2022, cette pièce saisissante est un cri d’alarme qui prend aujourd’hui une étrange résonance écologique.« Rarement on nous aura aussi bien fait entendre un texte si magique» - Télérama
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LA PRESSE EN PARLE
"Le duo mémorable formé par les deux comédiens fait résonner comme jamais la pièce de Samuel Beckett. Frédéric Leidgens investit cette partition particulière avec une intériorité saisissante. A Denis Lavant revient une partition beaucoup plus corporelle. Ce qu'il fait ici émeut aux larmes, c'est inexplicable et magique, c'est l'offrande d'un grand acteur totalement à nu, dépouillé de tout si ce n'est se donner entièrement à l'art essentiel de Beckett, à sa langue qu'il parle désormais comme si elle était la sienne. Chapeau bas." Le Monde
"Deux grands acteurs. Un grand texte, une mise en scène épurée de Jacques Osinski. Du grand vertige métaphysique, et drôle en plus." Le Canard enchaîné
« une lente agonie ou le grotesque côtoie la métaphysique et le sublime. Porté par le duo Denis Lavant-Frédéric Leidgens, la pièce déploie toute la puissance du théâtre de l’absurde (…) Malgrè toute sa férocité, Fin de Partie est une comédie. Une comédie du désespoir certes, mais une comédie tout de même. Face à leur condition, les personnages oscillent entre apitoiement et autodérision. Le haussement des sourcils de Denis Lavant, les jeux de mains de Frédéric Leidgens : tout concourt . Faire sourire le spectateur, et même rire lorsqu’il est nourri par la fulgurance des dialogues » Marianne